Vers une décentralisation plus affirmée ?

Le pacte d’avenir pour la Bretagne illustre une nécessité devenue flagrante. Les régions doivent peser plus et pouvoir intervenir en amont des problèmes d’adaptation des entreprises au marché mondial.

 Peser plus, cela implique un changement de taille :

- passer de 18 à 9 régions  et disposer ainsi d’une puissance de feu financière à la hauteur des enjeux d’une concurrence féroce dans tous les secteurs agricoles, agroalimentaires, automobiles, et autres,

- disposer de compétences élargies, clarifiées et donc reconnues par l’Etat afin d’exercer un véritable pouvoir d’influence sur le tissus économique.

Aujourd’hui, la Bretagne, comme les autres régions, est dans « l’entre deux » avec une taille insuffisante et des délégations partielles.

Cela ne satisfait personne et coûte inutilement cher à notre Pays ; en effet une décentralisation incomplète justifie l’augmentation des agents administratifs recrutés ici et maintenus là bas.

Ce non choix ne répond ni aux nécessités économiques du territoire ni aux aspirations des  producteurs et salariés.

Ce que réclament les Bretons, c’est de la cohérence générale dans les moyens et de la gouvernance de proximité dans les interventions. Ce pacte d’avenir suscite  la controverse, en

particulier sur son contenu.

En réalité et ceci n’a pas été suffisamment souligné, c’est son élaboration qui est d’abord critiquable par une région qui revendique plus d’autonomie.

Rédigé dans les cabinets ministériels, ce pacte d’avenir, même si des réunions se sont tenues à Rennes, vient de Paris.

La Bretagne avait une formidable occasion d’affirmer le fait régional en rédigeant elle-même le projet, quitte à en négocier le contenu avec Paris.

Et bien non, la région Bretagne en a laissé l’initiative aux Ministères, reconnaissant implicitement la situation « d’entre deux » de la décentralisation à la française avec un pilotage général maintenu par l’Etat central.

Les divergences d’opinion et d’attitude entre les bonnets rouges et la majorité socialiste régionale et gouvernementale viennent aussi de ce paradoxe négatif.

Cette prise de conscience conduira t-elle demain à une décentralisation plus affirmée ? Ce n’est pas certain mais cependant hautement souhaitable.

Dominique Blanc

Maire de Saint Quay Portrieux

Congrès des maires : les nouveaux rythmes scolaires

Plus de 4 000 maires ont échangé à leur Congrès annuel avec le Ministre de l’Education Nationale. Les uns pour témoigner, les autres pour exprimer leurs inquiétudes et les raisons de leur opposition.

La semaine de 4,5 jours n’a pas été jugée contraire à l’intérêt de l’enfant par les maires. Ce point est intéressant car beaucoup de parents d’élèves, y compris à Saint Quay Portrieux, ne partagent pas ce point de vue.

Au-delà des problèmes d’ajustement que connaissent les communes qui appliquent la réforme depuis la rentrée scolaire, les inquiétudes des maires portent sur le recrutement des animateurs, l’adaptation des horaires, les activités selon l’âge des enfants et surtout le coût financier.

Il semble que le reproche principal qui soit fait au Ministre de L’Education Nationale concerne l’absence de concertation et de test en région avant la mise en œuvre.

Certains opposants estiment que l’actuel Ministre de l’Education Nationale, assurément élu en juin prochain au Parlement Européen, laissera à son successeur la possibilité de poursuivre l’application de cette réforme ou de la mettre discrètement de côté en attendant une période plus favorable avec une approche plus consensuelle…

Enfin des maires ont rappelé que cette réforme ne répond pas à l’enjeu essentiel d’éducation des enfants, à savoir apprendre à lire, compter et s’exprimer de façon juste.

A Saint-Quay-Portrieux, la concertation avance ; la Commission d’élus a, dans un premier temps travaillé seule, puis a reçu les enseignants, les représentant des parents d’élèves et réunit mardi prochain les associations volontaires pour participer à l’animation des activités périscolaires.

Le projet éducatif territorial est en cours de rédaction ; un point complet sera fait lors du prochain Conseil Municipal.

Dominique Blanc

Maire de Saint Quay Portrieux

Les communes demain : une gestion financière au top niveau

Le congrès national des maires permet une fois par an de prendre du recul sur la gestion quotidienne et de partager des réflexions sur les enjeux de demain.

Pour le mandat qui s’ouvre, au niveau national, c’est 3 à 3,5 milliards d’ € qui vont manquer aux communes en 2014, dont 1,5 milliards de baisse des subventions et 900 millions de charges supplémentaires au seul titre de l’application de la réforme des rythmes scolaires.

C’est considérable quand on sait que l’autofinancement des communes est de 35 milliards d’€.

Les capacités d’investissement vont se réduire d’autant dans chaque commune et communauté de communes.

Quelles conséquences pour notre ville ?

Nous ne saurons le montant de la baisse des dotations de l’Etat qu’en janvier ou février prochain compte tenu de la péréquation qui sera appliquée.

La mise en route de la réforme Peillon devrait nous coûter entre 30.000 € et 40.000 € en année pleine (cela dépend aussi d’une cantine ou pas le mercredi ).

Par ailleurs, la baisse d’activité du Casino, même si notre Casino reste l’un des plus dynamiques du département, représentera une diminution d’environ 10% de nos recettes issues des produits des jeux soit autour de 130.000 €.

La baisse des subventions de l’Etat aux agences de l’eau aura pour conséquence la diminution de la subvention aux travaux de notre future station d’épuration.

Cette question devra être examinée dans le cadre de l’intercommunalité.

Un financement à des conditions privilégiées auprès de la Caisse des Dépôts pourra être sollicité ; en effet, pour ce type d’investissement un prêt de très longue durée, entre 20 et 40 ans, vient d’être mis sur pied au taux de 2,5%.

En résumé, pour développer l’attractivité de notre ville, il conviendra de faire non seulement de bons choix en établissant des priorités, mais aussi de gérer, en ces temps troublés, nos finances avec une grande vigilance.

Une gestion financière au top niveau.

Dominique Blanc

Maire de Saint Quay Portrieux

Une petite affaire aux conséquences potentiellement fâcheuses

Les excellentes relations entretenues avec les pompiers du Sud Goëlo, avec leur responsable, le lieutenant Darche et avec leur hiérarchie, le Colonel Vermeulen, m’ont permis de partager avec franchise une réflexion sur une petite affaire de calendrier 2014 qui aurait pu avoir de fâcheuses conséquences pour eux comme pour les candidats aux prochaines élections municipales et, pour la première fois, communautaires.

Une photo des maires du Sud Goëlo, ceints de leur écharpe, à l’exception du maire de Saint Quay-Portrieux reproduite sur deux pages ne pouvait qu’attirer l’attention.

L’intention était sympathique puisqu’il s’agissait de rendre hommage aux maires de la Communauté de Communes mais la période mal choisie car, dans les six mois  précédant une élection, la plus grande prudence s’impose dans les documents édités par une association, notamment celle du personnel des pompiers, liée à un service public.

La photo multipliée du maire de Binic, candidat déclaré avec celle du Lieutenant Darche, candidat intentionné sur la liste du maire de Binic pouvait aussi poser problème dans le cadre des élections communautaires.  

En effet, pour Binic comme pour Saint-Quay-Portrieux, c’est la future majorité du Conseil de la Communauté de Communes qui est l’objet du scrutin.

Une stricte égalité entre les candidats déclarés, intentionnés ou potentiels est en effet réclamée à juste titre par la loi électorale.

Or, sans chercher en aucun cas à nuire aux candidats, ce calendrier, très prisé à juste titre par les citoyens électeurs, ne présentait pas de garantie d’égalité entre les futurs candidats municipaux et pour la première fois, communautaires.

J’ai donc attiré l’attention du Lieutenant Darche, et avec son accord le Colonel Vermeulen, sur les risques que, sans le vouloir, l’amicale du personnel des pompiers prenait avec ce type de calendrier.

J’ai suggéré que leur service juridique soit consulté afin de nous éclairer sur cette alerte que je me suis autorisée d’exercer.

Je viens d’apprendre leur sage décision d’éditer un calendrier 2014 plus neutre. Je m’en félicite pour eux comme pour tous les actuels et futurs candidats aux élections de mars prochain.

Essayer de me faire passer pour le responsable d’envoi au pilon de 6 300 calendriers est particulièrement malhonnête !

Les pompiers sont des gens formidables. Ils font un travail admirable. On ne peut que les remercier pour leur professionnalisme et leur dévouement. Un point, c’est tout.

Dominique BLANC

Maire de Saint-Quay-Portrieux

Gouverner, c’est prévoir

Les Bretons sont en colère. On les comprend.

Aux difficultés récurrentes des pêcheurs, des agriculteurs, viennent s’ajouter celles des entreprises des filières agroalimentaires. Des emplois, souvent peu qualifiés, sont brutalement supprimés condamnant familles, villages, cantons, aux affres de la précarité économique et sociale. Il n’y a pas de semaine où une nouvelle entreprise agroalimentaire n’annonce un drame social.

Les causes du désastre sont connues et abondamment rappelées. Sont elles une surprise ?

Depuis quand constate t-on que les producteurs de lait ont des marges insuffisantes ?

Depuis quand s’exerce le dumping européen sur la viande de porc ?

Depuis quand annonce t-on la suppression des subventions européennes à l’exportation des poulets congelés ?

Depuis quand observe t-on un coût du travail aux charges non concurrentielles ?

Tant que la Région Bretagne ne disposera pas d’outils d’alerte et surtout d’intervention pour veiller au développement de ses producteurs, les acteurs économiques subiront « la crise ».

Pour faire face à ces défis, la Région a besoin de moyens financiers propres dans le cadre de compétences précisées.

La décentralisation faite à moitié ne donne pas les moyens d’agir. Elle multiplie les niveaux d’intervention avec des acteurs qui se marchent sur les pieds.

Ainsi, les politiques du tourisme sont traitées à six niveaux : Office du Tourisme et Commune de Saint-Quay-Portrieux, Communauté de Commune du Sud Goëlo, Pays de Saint Brieuc, Conseil Général des Côtes d’Armor, Conseil Régional de Bretagne, Ministère de tutelle à Paris.

Gouverner, c’est s’organiser pour anticiper.

Gouverner, c’est prévoir !

Dominique Blanc

Maire de Saint-Quay-Portrieux

La Communauté de Communes : un avenir prometteur

La décentralisation  a mobilisé les maires à leur dernier congrès départemental avec la participation de sénateurs et responsables de la région et du département en présence du Préfet. La France a encore besoin de clarifier son organisation administrative aussi bien pour des raisons d’efficacité que de maîtrise de ses finances publiques.

Je suis intervenu dans le débat pour expliquer que la crise financière mondiale n’est pas dernière nous mais devant nous.

En effet, les émissions massives de monnaie par les banques centrales pour relancer l’activité économique en berne depuis la crise de 2008 devront prendre fin en 2014. Une tension sur les taux d’intérêt s’ensuivra inévitablement.

En France, un accroissement de 1% des taux affectant le service de la dette (2 000 milliards €)  entraîne une augmentation de 20 milliards de son coût et par conséquent  du déficit budgétaire.

Comment le financer ?

Augmenter à nouveau les impôts ? Les limites ont déjà été atteintes pour les particuliers comme pour les entreprises. Une récession profonde de l’activité économique avec son cortège de chômeurs supplémentaires viendrait plonger notre pays dans une situation intenable.

Faire des économies ? Ce n’est plus un choix politique mais une nécessité imposée par les faits.

Quelles économies possibles en matière de décentralisation ?

Les régions françaises doivent être ramenées à neuf afin d’avoir la taille des länder germaniques ou des provinces espagnoles et surtout disposer de la puissance financière à même de stimuler l’activité des entreprises.

La commune ? Elle doit continuer à jouer son rôle d’identité car chaque citoyen a besoin de se repérer. Par contre ses investissements doivent être de plus en plus mutualisés au sein des Communautés de Communes afin d’éviter les doublons et  tenir compte de la diminution annoncée  des dotations de l’Etat.

Le Conseil Général ? Ses compétences de proximité, à dominante sociale pourraient être déléguées aux Communautés de communes regroupées ; d’autres compétences à la Région.

Le Conseil Général est ainsi amené à disparaître car les raisons historiques de sa création ont disparu.

Dans ces conditions la Communauté de Communes a un avenir prometteur avec l’extension de ses compétences.

C’est l’occasion de dire que les Quinocéens devront être vigilants lorsqu’ils éliront les conseillers communautaires en même temps que les conseillers municipaux en mars 2014.

Dominique Blanc

Maire de Saint-Quay-Portrieux

Vive les élections municipales !

Contrairement à ses promesses électorales, la « nouvelle majorité » a pratiqué depuis un an (septembre 2012) la politique de la terre brûlée en multipliant les entraves en tout genre dans l’avancement des projets de la municipalité.

Sans se soucier ni des Quinocéens ni de l’attractivité de la ville, elle n’a cherché qu’à me faire démissionner en torpillant la gestion de la ville.

Ayant échoué dans cette tentative aussi absurde que néfaste, elle réalise, à six mois des élections de 2014, qu’il serait urgent de retrouver un semblant de crédibilité aux yeux des Quinocéens.

C’est ainsi que le Conseil municipal de jeudi dernier a montré à un public, nombreux et surpris, un visage (presque) apaisé avec des avancées significatives sur les chantiers en cours, la vie associative et l’animation de Noël.

Tous les avenants et attributions de marché ont été votés permettant aux travaux du quartier du Casino, de la place Sainte Anne, de la rue des trois frères Salaün, du Châtelet, de la place Saint Roch d’être réalisés suivant ainsi les préconisations de la Commission travaux.

Une subvention de fonctionnement pour l’Association Sport Nautique (SNSQP) a enfin pu être votée après deux refus successifs. Y a-t-il une station de ski en France qui n’attribue pas une subvention à son club de ski qui en a besoin ? A Saint Quay Portrieux, station réputée pour son activité voile, à la veille du Conseil municipal, nous étions au bord de l’arrêt de cette activité ( SNSQP) avec risque de licenciement de deux salariés !

Quant à l’animation de Noël, la proposition de l’installation d’une patinoire de 200m2 avec mise à disposition de patins pendant la période des fêtes a été votée.

Félicitons la «  nouvelle majorité », même désunie, d’avoir repris ses esprits. 

Comme me le disait un correspondant de presse à la sortie du Conseil : « s’il y avait des élections tous les six mois, vous auriez des séances de Conseil municipal normales ! »

J’ai bien conscience que les Quinocéens ont beaucoup souffert, comme moi-même, de la mauvaise image donnée à notre ville pendant de longs mois.

Merci aux Quinocéens qui m’ont particulièrement soutenu et encouragé depuis plus d’un an.

Dominique Blanc

Maire de Saint Quay Portrieux

  

Travaux en ville : une fin d’année active

Avec la fin de la saison estivale, les travaux d’embellissement ou de sécurité de la ville ont repris :

1) Plage de la Comtesse, à la rénovation de la cale ouest s’ajoute l’extension de l’exutoire d’eaux pluviales. L’exutoire de la plage du casino sera également réparé suite à la tempête du 10 mars dernier.

2) La place Saint Anne est en plein chantier. L’enfouissement des réseaux de téléphone et d’éclairage public est en cours ainsi que le changement des collecteurs d’eaux pluviales et eaux usées. La rénovation des revêtements de surface de la place avec des pavés bretons est la prochaine étape.

3) La reprise des travaux du quartier du Casino est intervenue avec l’enfouissement des réseaux d’éclairage public rue du Commandant Malbert, rue des Sablons et la partie du boulevard de Gaulle qui longe le minigolf.

4) La nouvelle caserne des pompiers a vu ses travaux démarrer rue Ambroise Paré près des services techniques.

5) Un nouveau parking, rue des 3 frères Salaün, va bientôt être terminé. Déjà utilisé par les riverains, il s’avère bien utile en évitant des stationnements de voitures sur les trottoirs.

Pour les Quinoçéens, il est satisfaisant de constater que l’embellissement de leur ville se poursuit contre vents et marées.

Dominique Blanc

Maire de Saint Quay Portrieux

Rue des 3 frères Salaün : un chantier important pour la sécurité

La circulation automobile rue des 3 frères Salaün est intense, beaucoup trop rapide, les panneaux de vitesse ne sont pas respectés ; de ce fait la rue est dangereuse pour les riverains.  Cette situation n’est pas nouvelle mais il fallait y remédier.

La commission permanente du Conseil Général vient de donner son accord sur le projet présenté par la ville afin d’aménager cette voie et la sécuriser.

Presque trois ans de travail auront été nécessaires : un travail de concertation avec des représentants des riverains a tout d’abord été entrepris ; il s’est poursuivi par des réunions techniques avec le Conseil Général. La pose provisoire d’ « écluses » et le comptage des véhicules a permis de préciser le projet.

Les riverains soumis à un questionnaire ont majoritairement repoussé les « écluses » au profit de plateaux surélevés installés sur la chaussée afin de ralentir les véhicules.

Le Conseil Général favorable aux écluses et opposé aux plateaux a pris le temps de la réflexion par rapport aux préconisations de la mairie qui soutenait la position des riverains. Il a fini par accepter un projet mixte avec seulement une double chicane et l’aménagement de carrefours surélevés.

Ainsi l’appel d’offres pour les travaux de sécurisation va pouvoir être lancé et les travaux seront réalisés cet hiver.

Sur ce sujet, on ne peut que regretter le refus de la «  nouvelle majorité » de voter le projet de sécurisation du carrefour du Pré-Mario qui avait obtenu l’accord du Conseil Général après trois ans de travail, privant ainsi la commune de subventions de près de 70.000 €.

Dominique Blanc

Maire de Saint-Quay-Portrieux

Saint-Quay-Portrieux, Port de maintenance des éoliennes

Que notre ville soit retenue pour accueillir la future base de maintenance est une excellente nouvelle.

C’est aussi une décision de bon sens qui tient compte des atouts indéniables de Saint-Quay-Portrieux.

Outre son accessibilité 24h sur 24, la rapidité des liaisons maritimes avec le futur champ éolien, notre port d’Armor bénéficie d’une desserte de choix, facilitée par la proximité de la RN 12, de la gare TGV, de l’aéroport de Trémuson. En outre, il dispose de tous les espaces nécessaires pour accueillir la base de maintenance.

Tous ces éléments ont certainement été décisifs pour le promoteur du futur parc éolien, Ailes Marines, comme pour le Conseil général.

La décision d’octroyer la base de maintenance à Saint-Quay-Portrieux représente à mes yeux, un succès d’avenir pour notre ville.

La future activité de maintenance des éoliennes devrait en effet apporter un nouveau souffle à Saint-Quay-Portrieux, à la communauté de communes Sud Goëlo et aux territoires qui l’entourent.

La candidature de Saint-Quay-Portrieux a été portée collectivement. Le dossier méritait que l’ensemble de notre territoire se mobilise.

La future unité de maintenance promet de générer environ 140 emplois directs outre la perspective de retombées positives pour l’activité économique locale, le commerce, la restauration, les services, mais aussi l’immobilier et à terme le tourisme.

La mise en service du parc éolien est programmée à partir de 2018, ce qui laisse un délai raisonnable pour adapter nos infrastructures portuaires.

Un projet a été établi. Il prévoit notamment la construction d’un bâtiment de 2.000 m2, l’aménagement d’une aire de stationnement et l’installation d’un quai d’amarrage spécifique.

Au total, cela représente 4 à 5 millions d’investissements engagés par le Conseil général, propriétaire du port, puis remboursés par Ailes Marines.

Pour le réaliser, le Plan Local d’Urbanisme de la commune sera révisé. Cette procédure va être engagée dans les meilleurs délais.

Parallèlement, notre réflexion doit porter sur la création de nouveaux logements. C’est une priorité pour accueillir de nouvelles familles.

Saint-Quay-Portrieux dispose de nombreux attraits pour les séduire. Un éventail complet de services et de commerces de proximité. Des équipements publics, culturels, sportifs et de loisirs de qualité. Des écoles. Un collège. Un réseau associatif dense. Des animations toute l’année. Sans oublier un cadre de vie exceptionnel.

Oui, décidément, que notre ville soit retenue pour accueillir la future base de maintenance, est une excellente nouvelle dont les Quinocéens peuvent se réjouir.

Dominique Blanc

Maire de Saint-Quay-Portrieux

Municipales 2014 : Thierry Simelière s’engage

La campagne des municipales démarre tôt à…………..Saint-Brieuc.

Le Télégramme révèle, le 14 mars 2013, que «  seul dans son coin Thierry Simelière a décidé de  lancer la campagne pour les municipales de 2014 …...en annonçant la naissance de l’Association Saint Brieuc 2014-2020 ».

«  C’est bien à Saint Brieuc et nulle part ailleurs qu’il entend jouer sa partition ».

« Saint-Brieuc  est la ville où je vis et c’est la ville que j’aime » répète t-il sourire aux lèvres. Rapidement, les Briochins seront sondés via un questionnaire distribué dans toutes les boites aux lettres, ajoute le Télégramme. Des cafés thématiques seront organisés dans les quartiers ».

Toujours selon le Télégramme, "L’Objectif n’est pas de mettre en difficulté Bruno Joncour.  Nous travaillons dans la proposition, pas dans la critique ».

Thierry Simelière a manifestement envie d’en découdre à… ………Saint-Brieuc.

Dominique Blanc

Maire de Saint-Quay-Portrieux

 

Le nouveau masque !

Depuis quelque temps, un certain Giquel Benoît (GB) sévit sur le Blog de Michel et sur Leq, critiquant le maire et félicitant Georges Brezellec pour ses commentaires.

Giquel Benoît apparaît très bien informé de la vie municipale au jour le jour, disserte savamment, voire polémique sur les éoliennes, sur le budget, sur les comptes de la commune, parle d’opacité et de transparence ….

Et pourtant, GB ne figure pas sur les listes électorales….

Qui est ce nouveau fan inconditionnel de notre deuxième adjoint ?

On connaît depuis cinq ans la manie d’un certain GB à se cacher, à avancer masqué.

Aux prochaines élections municipales, on le verra, sans aucun doute, apparaître derrière la tête de liste choisie par lui et essayer de tirer à nouveau les ficelles de la municipalité comme il l’a fait pendant l’actuelle mandature.

Je vous laisse deviner la véritable identité de Giquel Benoît mais la réponse semble connue.

Nous ne doutons pas que le Blog de Michel ou Leq, "Qui sait qui est Qui ", révèlera dans un esprit de transparence, condition d’une vie démocratique saine, la véritable identité de Giquel Benoît.

Cette fois-ci, les Quinocéens seront prévenus.  

Dominique Blanc

Maire de Saint-Quay-Portrieux

Les Anglo-Normandes en voilier

Samedi dernier, une quarantaine de jeunes français hongrois et tchèques encadrés par un skipper professionnel, Patrick Goulven, embarquaient au ponton passager du Port d’Armor sur quatre voiliers pour une virée aux îles anglo-normandes.

Au menu, un apprentissage de la navigation à bord des voiliers  "le Gamma ", "le Gomera", le vieux grément "le Saint-Quay" ainsi que  "la Sainte Jeanne" pour le samedi 13 juillet.

Le projet de séjour voile trinational mis sur pied par l’association "Cap à cité" est financé principalement par l’Agence nationale Française du programme Européen de la Jeunesse en Action, le Conseil Général et la Caisse d’Allocations familiales.

En route pour Jersey, ces jeunes ont été salués par leurs familles et amis sur le ponton d’honneur : une belle occasion de découvertes d’un vivre ensemble européen en s’initiant aux techniques de la voile avec une météo de rêve.

Dominique Blanc

Maire de Saint-Quay-Portrieux

Les Eoliennes : 9ème débat public à LANGUEUX

Le débat du 11 juillet portait sur l’exploitation, la maintenance, la sécurité et la sûreté des Eoliennes.

La mise en service des 100 éoliennes en baie de SAINT BRIEUC, de 16 à 30 km de la côte, est prévue  pour 20% en 2018,  50% en 2019 et 100% en 2020.

Pour la maintenance, trois navires de 25 à 30 mètres de long seront armés à partir d'un site unique. Cette base comprendra un centre de supervision, de pilotage de l’exploitation et de stockage.

Un quai assurera l’accessibilité maritime 365 jours sur 365 tandis qu’un bâtiment de 2000 m2 abritera les 140 salariés dédiés à la maintenance, dont 10% d’ouvriers, 20% de techniciens et 70% de cadres à former dans le bassin d’emploi.

Un bâtiment de stockage de 3000 m2 complétera le dispositif avec des parkings.

Le choix du port de maintenance sera acté le 26 septembre, a confirmé M. Brémont , vice Président du Conseil Général entre Saint-Quay-Portrieux, Erquy et Saint Cast.

Notre port a des atouts. Il garde toutes ses chances.

Dominique Blanc

Maire de Saint Quay Portrieux

Les masques tombent !

On savait que, depuis septembre dernier, la « nouvelle majorité » n’avait qu’un objectif : bloquer le fonctionnement municipal pour me pousser à la démission.

En démocrate, j’ai envisagé de démissionner mais l’attitude des nouveaux élus et les encouragements reçus de nombreux Quinoçéens m’ont convaincu de rester.  

J’ai choisi de faire face et de tenir  bon.  

J’ai poursuivi, malgré les obstacles, le programme sur lequel j’ai été élu en 2008 ; pendant ce temps  la « nouvelle majorité » s’est fissurée lors du vote du budget en mars denier et vient d’éclater à l’occasion du vote des comptes 2012 de la ville.

Aujourd’hui la vérité se dévoile progressivement sur le comportement d’un certain nombre de ces élus déloyaux.

On apprend que M. Rocfort, adjoint, n’avait pas ouvert son dossier à la veille du Conseil municipal devant approuver les comptes et qu’il a quitté le même Conseil sous prétexte d’un manque de temps pour examiner ces comptes !

On apprend que M. Lorant, adjoint, utilise des documents municipaux pour nourrir des procédures contre la Commune !

On a confirmation que Mme Poignonnec, adjointe, a menti et qu’elle a bien été à l’initiative de l’achat des murs de la librairie du port par la commune !

Et ainsi de suite…

Demain que feront ces anciens et nouveaux élus opposants, s’entendront ils et sur quoi ?

Les Quinoçéens commencent à comprendre et jugeront.

Dominique Blanc

Maire de Saint Quay Portrieux