samedi 15 décembre 2012

Avances remboursables



La municipalité a consenti près de 2,5 millions € au nouveau port pour sa réalisation sous forme d’avances remboursables.  

Dans le cadre de l’engagement par le Conseil Général d’une nouvelle procédure de délégation de service public pour la gestion des ports du département, il est prévu d’intégrer la sous-concession du port de pêche de Saint-Quay Portrieux dans cette grande concession.

Ceci impliquerait de requalifier ces avances en subventions par un vote du conseil municipal.

Il s’agit d’un sujet important pour l’avenir de la pêche à Saint-Quay Portrieux.

Peut-on gérer cette affaire aussi légèrement que les 2.000 € refusés par la « nouvelle majorité » pour imprimer les programmes du cinéma ?

Il s’agit d’une question ancienne et complexe aux dimensions financière, comptable et juridique.

Il convient de la traiter en toute légalité, ne serait ce que pour éviter un éventuel contentieux.

Certains élus de la « nouvelle majorité » cherchent à démontrer, dossier à l’appui, les « turpitudes de gestion » du maire,  auprès d’institutions de l’Etat.

Il convient donc de redoubler de vigilance.

Ainsi, sur ce dossier, ai-je demandé officiellement à Monsieur le Préfet des précisions nécessaires et la validation de la transformation des avances remboursables en subventions.

Le vote du Conseil municipal, qui pourrait intervenir avant la fin de l’année, ne serait entaché d'aucune lacune ou d'erreur de gestion.

C’est le devoir du maire d’y veiller.

Dominique Blanc
Maire de Saint-Quay Portrieux

P.J. : Lettre du 30.11.2012 à M. le Préfet




lundi 3 décembre 2012

L’incompétence a un coût



J’ai proposé au dernier conseil municipal de négocier une ligne de trésorerie de 400.000 € afin d’anticiper les besoins de financement des investissements prévus en 2013.

Les élus de la « nouvelle majorité » ont refusé sous prétexte que la situation de trésorerie actuelle de la commune est excédentaire…

C’est exact mais faut-il attendre qu’elle soit à zéro pour s’en préoccuper ?

Assurer une bonne gestion, n’est ce pas anticiper ?

Lors du conseil municipal du 3 février 2011, il  a été rendu compte d’un emprunt de la ville à terme d’un an pour 1 million d’euro sur 15 ans au taux de 4,04 %.

Il s’agissait, alors que la ville disposait encore de trésorerie, de profiter d’un taux jugé intéressant pour des fonds à utiliser fin 2011 (c’est le sens de l’emprunt «  à terme »).

W. Abbest a jugé le taux élevé en signalant une « situation de trésorerie excédentaire ». Il n’avait pas compris qu’il ne s’agissait pas d’un emprunt utilisable sur le champ mais à terme d’un an pour tenir compte des besoins futurs…

Le plus inquiétant a concerné sa contestation du taux d’emprunt.

Jugeant le taux élevé, il affirma avoir opéré une « consultation  aux mêmes conditions et pour les mêmes dates ». Il s’était vu proposer un taux de seulement 3,15% soit 0,50%, sans marge, en dessous duquel empruntait l’Etat français !

W. Abbest avait même chiffré l’économie de frais financiers à 78 000 €  pour la commune !

Très surpris, j’ai demandé à W. Abbest de nous donner le nom de l’organisme financier aussi exceptionnel ! Je n’ai pas eu de réponse…

La ville n’a jamais eu de nouvelles de ce prêteur bienfaiteur de l’humanité qui aurait formulé à W. Abbest seul des propositions aussi alléchantes.

Nous les attendons encore !

Reste une question sérieuse : toutes les collectivités qui ont emprunté à taux fixe sur une longue période à des taux inférieurs à ceux du marché ont vu ( ou pas vu ! ) leurs emprunts dotés de « pompons » fort coûteux comme, par exemple une indexation du taux de départ ( 3,15 %) sur le futur cours de change du dollar contre franc suisse.

Ces emprunts furent appelés « emprunts toxiques ».

Certaines villes traînent ce type d’emprunt en payant des taux d’intérêt à un niveau insupportable : 12,15 % ou 18% par an !

Que la ville de Saint- Quay Portrieux soit protégée des « découvertes » de William Abbest et tout ira bien !

Car l’incompétence a un coût.


Dominique Blanc
Maire de Saint Quay Portrieux

vendredi 23 novembre 2012

Quelle crédibilité ?

Au cours du conseil exceptionnel du 15 novembre dernier, M. Rocfort a affirmé avec aplomb : « le maire a demandé au Préfet la dissolution de la municipalité ». Ces propos n’ont pas été contredits  par  les  conseillers  ( Martine  Poignonnec,  Georges  Brezellec  et  Robert  Allenou ) qui l’avaient accompagné lors d’une visite au Préfet.

Après un démenti du maire, le Préfet a, à son tour par voie de presse, démenti ces propos : « Je démens. C’est totalement faux. Je n’ai reçu aucune demande du maire » a déclaré le Préfet, ajoutant : « J’ai donc appelé l’un des opposants pour lui dire que, s’ils déforment de nouveau mes propos, je ne les recevrais plus. »

Ainsi, M. Rocfort a-t-il reçu en moins de vingt quatre heures des démentis cinglants à ses propos irresponsables.  

La menace de ne plus pouvoir franchir la porte du bureau de M. le Préfet fera t-elle réfléchir M. Rocfort et ses colistiers ? 

Quelle crédibilité apporter à cet élu et à ceux qui l’ont accompagné ?

Lors du conseil exceptionnel du 15 novembre. les élus de la « nouvelle majorité » ont voté la décision modificative du budget  principal qui leur était présentée pour la troisième fois.

Il s’agissait de quelques milliers d’euros, pourtant indispensables à la vie quotidienne des services municipaux : les véhicules des services techniques ne pouvaient plus, en particulier, circuler, faute de carburant !

Par contre, la décision modificative relative au budget cinéma, présentée également pour la troisième fois consécutive, a eu moins de chance.

Partiellement votée, il sera possible de disposer d’une lampe de secours pour la projection des films mais plus de supports papiers ( flyers) pour faire connaître les programmes du cinéma !

Et la salle ne pourra plus être nettoyée faute d’une majorité de votants pour débloquer les 2.000 € nécessaires à cette prestation !

Quelle crédibilité accorder à des élus prenant de telles décisions ?

En quoi la gestion municipale s’enrichit-elle face à ces comportements irresponsables ?


Dominique Blanc
Maire de Saint Quay Portrieux

jeudi 8 novembre 2012

La nouvelle majorité en action

Les conséquences de votes négatifs et de demande de report de délibérations lors du conseil municipal du 31 octobre 2012 mettent en cause la continuité du service public et la sécurité des personnes et des biens sur la voie publique à Saint-Quay-Portrieux.


I - Fonctionnement des Services

-          Approvisionnement en carburant

La deuxième demande de report par le Conseil municipal du vote de l’inscription de crédits complémentaires destinés à couvrir l’achat de carburant jusqu’à la fin de l’exercice en cours empêche toute nouvelle commande.

La rupture d’approvisionnement en carburant du parc communal (flotte automobile et engins divers) ne permet plus un fonctionnement continu et régulier des services techniques municipaux.

Les moyens d’intervention se réduisent au fil des jours en fonction de l’évolution des stocks disponibles au niveau des réservoirs de chaque véhicule.

A ce jour, faute de carburant, divers matériels sont immobilisés au Centre Technique Municipal :

-       Balayeuse de voirie
-       Camion plateau
-       Chariot élévateur

Et des interventions au niveau de la voirie s’avèreraient donc impossibles :

-       Réparations de rupture de canalisation
-       Gros transport en cas de sinistre
-       Déblayement d’obstacles sur la voirie, d’arbres sur la voie publique
-       Pas de déneigement possible

D’autres véhicules vont immanquablement être immobilisés dans la semaine, notamment le service de transport des personnes âgées.

Par ailleurs, faute de crédits suffisants non votés, les dépenses d’entretien et de réparation du matériel roulant ne peuvent plus être honorées pour les mêmes raisons.

La sécurité des personnes et des biens sur la voie publique ne peut plus être assurée.

-          Fournisseurs – Factures en attente

La décision du Conseil municipal de reporter pour la deuxième fois le vote de la délibération modificative entraîne notamment le blocage du paiement de nombreuses factures pour un montant s’élevant désormais à près de 23.000,00 €, les plus anciennes factures datent du 28 août 2012. [Pour mémoire, le montant total de cette décision modificative, hors mouvements internes, s’élève à 2.710,00 €.]

II – Projet de carrefour des Prés Mario
  
Le rejet des délibérations n°12-31/10-09 et n°12-31/10-10 conduit la Ville à repousser à nouveau un projet, préparé depuis trois ans en concertation avec le Conseil général, qui porte sur la sécurité des riverains. 
  
III – Marché public d’aménagement du secteur du Casino

L’adoption par le Conseil municipal de la délibération n° 12-31/10-02 sur l’avenant du marché de maîtrise d’œuvre, fait courir à la commune un risque de contentieux, puisque le montant représente 25 % du marché initial.


Dominique Blanc 
Maire de Saint Quay Portrieux

jeudi 25 octobre 2012

Avances consenties au port

La municipalité a consenti près de 2,5 millions au nouveau port pour sa réalisation sous forme d’avances remboursables.

Le Conseil Général a prévu d’engager une nouvelle procédure de DSP pour la gestion des ports du département. Le projet prévoit d’intégrer la sous-concession du port de pêche de Saint-Quay-Portrieux dans une nouvelle grande concession « pêche ».

C’est dans ce cadre que se pose notamment la question des avances consenties au port.

Les élus avaient demandé lors du dernier conseil municipal que soit organisée une réunion avec le Conseil Général avant de procéder au vote sur les avances  remboursables. Ils estimaient ne pas avoir ni comprendre tous les éléments du problème.

Le 16 octobre dernier, cette réunion a eu lieu en présence de M. Brémont, vice Président du Conseil Général, de M. Lerat, Vice Président de la CCI et de M. Raoult Président du syndicat mixte du port.

Aucun des 17 élus de la « nouvelle majorité » n’a répondu présent à cette invitation ni ne s’est excusé !

Ce n’est pas seulement de l’impolitesse vis à vis des autorités, c’est de l’inconscience et de l’irresponsabilité quand on sait la sensibilité du sujet : transformer 2,5 millions d’ d’avances en subventions, c'est-à-dire abandonner une créance de 2,5 millions d’euros puisque telle est la demande du conseil général, cela mérite un débat !

De plus, M. Brémont n’a pas manqué d’évoquer le choix que le Conseil Général va effectuer pour le port de maintenance des éoliennes dans un délai rapproché !

A chacun d’apprécier.

Il est temps  que les élus travaillent pour l’intérêt général.


 Dominique Blanc
 Maire de Saint-Quay Portrieux

mercredi 24 octobre 2012

Travailler pour l'intérêt général

Délégation de service public eau et assainissement

Il aurait été souhaitable de réunir un conseil municipal dès cette semaine. Ce ne sera que le 31 octobre pour des raisons qui auraient pu être évitées.

En effet, la procédure de DSP (Délégation de Service Public) pour l’eau  et l’assainissement ne peut être initiée par le conseil municipal avant que le CTP (Comité Technique Paritaire), équivalent du Comité d’Entreprise dans une collectivité territoriale, donne son avis. Réuni dans les formes et délais (8 jours ) le 17 octobre dernier, le CTP n’a pas eu le quorum nécessaire compte tenu de l’absence d’élus.

Ni Mme Poignonnec, ni Mme Kervoelen, ni Mme Lucas, toutes titulaires, n’y ont participé alors que Mme Poignonnec était présente dans les locaux de la mairie à l’heure de la réunion !

Les représentants des agents municipaux ont donné leur avis sur le dossier qui leur avait été remis mais, faute de quorum, il faut à nouveau réunir cette instance, le 30 octobre, avant le conseil municipal.

Les représentants des agents municipaux apprécieront.

Dominique Blanc,
Maire de Saint-Quay-Portrieux

jeudi 18 octobre 2012

La gestion municipale entravée

Par les décisions et comportements des élus de la « nouvelle majorité », le fonctionnement de la mairie se trouve anormalement entravé. Cette situation inédite a trois causes essentielles :

1) Un conseil municipal aux décisions incohérentes

- Voter le budget de fonctionnement de la ville ligne à ligne et non par chapitre, comme le font les autres communes, entraîne une multiplication de décisions modificatives chaque fois que le crédit d’une ligne ne peut être compensé par celui d’une autre ligne du même chapitre.

Si en plus le conseil refuse de délibérer sur une décision modificative visant à payer des factures dont l’inscription budgétaire est insuffisante pour les unes sur une ligne mais excédentaire pour les autres sur une autre ligne, alors c’est la paralysie !

Exemples :

° la peinture nécessaire pour terminer les vestiaires du stade de foot n’a pas pu être achetée !
° des véhicules des services techniques sont sous la menace d’immobilisation, faute de pouvoir acheter du carburant !

- Refuser de voter le changement d’affectation comptable d’une dépense de fonctionnement approuvée par le conseil (cinéma), changement purement technique demandé par le Préfet, ne peut conduire qu’à un rappel à l’ordre inutile de l’autorité préfectorale.

- Bloquer certains projets, y compris sur la sécurité (carrefour des Pré Mario) par le refus d’acheter un terrain de 19 m2 pour 10 €  alors que les appels d’offres sont lancés et l’éclairage public voté relève de la mauvaise farce !

- Refuser au maire de se porter partie civile au nom de la commune en cas de dégradation de bâtiments publics, va à l’encontre de l’intérêt général élémentaire.

- Refuser au maire l’appui d’un avocat pour défendre les intérêts de la commune tient de la complicité passive.

- Refuser de maintenir une délégation au maire pour exercer le droit de préemption courant retarde/ bloque/ empêche les transactions immobilières et les signatures d’actes notariés !

2) Des agents territoriaux agressés et découragés

- Retombées sur les agents territoriaux des décisions incohérentes du Conseil obligeant à un surcroît de travail inutile et exigeant,

- De plus réduire les délégations du maire à la somme de 3.000 € est une entrave grave au travail du maire et des agents,

- Harcèlement de certains agents priés de « prendre partie » ou de remettre dans l’instant tel ou tel dossier ou accusés d’erreurs dans la gestion de certains dossiers,

- Graves accusations et menace "de sanctions pénales sur une suite de scandales"  mettant en cause le directeur général de services, le directeur technique, la responsable de l’urbanisme,

- Alerte du médecin du travail sur la souffrance psychique du personnel,
- Arrêts maladie d’autres agents en souffrance.

3) Un maire insulté, intimidé, harcelé ; diffamé ?

- Demander la suppression de toutes les délégations du maire et la réduction de ses indemnités à la somme de 560 € relève de l’intimidation et du harcèlement (ancienne majorité opposante : refus du maire).

- Que ce soit lors de conseils municipaux ou d’écrits publics, certains élus de la « nouvelle majorité » pratiquent l’insulte et la diffamation, sans limites, cf. « Monsieur le Maire, combien avez-vous payé pour avoir cette lettre ? » du conseiller Lorant après lecture de la lettre de M. Hermann expliquant pourquoi il refusait le poste de Directeur Général des Services.

- Que ce soit lors de «  virées impromptues » dans le bureau du Maire pour exiger un rendez vous, ces élus pratiquent l’intimidation en refusant de libérer le bureau du premier magistrat de la commune, obligeant ce dernier à faire appel à la police municipale.

- Que ce soit sur un cours de tennis ou deux élus pénètrent sans raison sur le terrain afin de harceler le maire durant la partie.

- Que ce soit par des propos d’une extrême gravité, publiés par un blog des mêmes élus accusant le maire d’une «suite de scandales.....manœuvres frauduleuses, faux en écritures, falsification de documents, marchés truqués, dissimulation, présomption d’octroi d’avantage injustifié, graves négligences, existence d’un système dont l’impunité, l’irresponsabilité et l’opacité sont les sombres piliers......(puis avis de recherche, wanted !!!... au fou.....) » et exigeant du Préfet la suspension ou la révocation du maire.

Ces faits incontestables méritent qu’on en mesure la gravité afin que chacun prenne ses responsabilités.


Dominique Blanc
Maire de Saint Quay Portrieux

dimanche 14 octobre 2012

La librairie du port : Bas les masques !


C’est Martine Poignonnec, 1ère adjointe, qui alerte le maire en septembre 2010 sur la situation très difficile du gérant de la librairie du port, susceptible de mettre en cause la pérennité de son activité, considérant que la disparition de ce commerce (presse, livres et jeux) pénaliserait lourdement les habitants du Portrieux.

Le maire accepte alors de prendre contact avec M. Chauvigny, le gérant, afin d’analyser sa situation. Martine Poignonnec fera de même à plusieurs reprises.

Le 01/10/10, une demande d’avis des services des Domaines est formulée et le 22/10/2010 les Domaines estiment la valeur vénale des murs (52 m2 en rez-de-chaussée) à 105.000 €.

Le 29/10/2010, la délibération n° 10-117 intitulée " Aide au service de proximité à l’achat des murs d’un commerce" est votée pour l’achat des murs du fonds pour la somme de 100.000 €.

Le 12/11/2010, Maître Frétigné, notaire, est officiellement saisi pour rédiger l’acte.

Le 30/12/2010, la municipalité reçoit une requête en référé du Tribunal Administratif déposée par Michel Jounent, appuyé par Gérard Lambotte, visant à annuler la délibération du 29/10/2010.

Le 21/01/2011, la requête de Michel Jounent est rejetée sur l'urgence, le Tribunal renvoie l'affaire au fond (à plus tard).

Le 4/02/2011 Maître Frétigné indique lors d’une réunion en mairie en présence de M. et Mme Chauvigny qu’il n’est pas favorable à rédiger l’acte étant donné le contentieux en cours.

Ainsi la requête de Michel Jounent, même rejetée par le Tribunal administratif, aura eu pour effet de ne plus pouvoir faire préparer l’acte de vente avec toutes les contraintes attachées (purge des hypothèques, établissement d’une division en volumes…) par un notaire.

C’est le Centre de Gestion des Côtes d'Armor qui acceptera de rédiger l’acte, finalement signé le 02/03/2011.

La levée des hypothèques prises notamment par le Crédit Agricole, prendra beaucoup de temps.

Suite à une rencontre de Martine Poignonnec avec la banque, afin de convaincre cette dernière d’engager la procédure, la 1ère adjointe évoquera auprès du maire la nécessité d’intervenir au plus haut niveau (cf. mail ci-dessous adressé au maire le 14/10/2011).

Après une multitude d’obstacles de toute nature franchis avec obstination à l’aide du service urbanisme, la remise des clefs contre paiement à M et Mme Chauvigny est effectuée le 29/03/2012.

Dans cette affaire difficile, deux faits sont incontestables :

-  Martine Poignonnec a pris l’initiative d’un dossier que j’ai appuyé,

- Michel Jounent, par la requête en référé devant le tribunal administratif, a pénalisé gravement le commerçant qui a été obligé de vendre son fonds de commerce.

En effet, 18 mois pour recevoir le paiement de la vente des murs ne permettaient pas à M. Chauvigny de faire face à ses échéances.

L’affaire n’est toujours pas jugée sur le fond. Le plus surprenant est que, depuis qu’il a été élu conseiller municipal le 9 septembre dernier, Michel Jounent a maintenu sa requête.

Dans cette affaire Michel Jounent se trouve juge et partie ! Que d’incohérence et d’irresponsabilité !

Quant aux accusations de M. Rocfort sur " la présomption d’octroi d’avantage injustifié" à M. Chauvigny, elles seront évidemment rejetées par l’autorité compétente.


Dominique Blanc
Maire de saint Quay Portrieux

ANNEXE

Ci-joint le mail adressé par Martine Poignonnec au maire le 14 octobre 2011 intitulé : Librairie du PORT, AFFAIRE CHAUVIGNY

                       Bonsoir,

                        Je viens d'avoir un appel (au secours) de Mr CHAUVIGNY, sa banque lui rejette à partir de ce jour tous les prélèvements sur son compte pro, et le CA lui a retiré ses moyens de paiement..
                        Une facture de presse  hebdomadaire non réglée et c'est la suspension des livraisons de journaux, idem pour les jeux. Les jours sont comptés pour ce commerce .
                        Lorsque tu m'avais demandé de rencontrer le CA d'Etables sur Mer, il y a quelques mois, tu m'avais précisé que c'était une première démarche de notre part et si ce RDV était infructueux tu demanderais à des relations parisiennes influentes de t'aider sur ce cas. Il est temps de les solliciter.

                         Tu connais les procédures qui vont suivre pour le commercant..
                         
Merci de bien vouloir prendre contact avec Mr CHAUVIGNY,

Dans l'attente de te lire.

M P

Le lendemain, 15/10/2011, Martine Poignonnec a écrit au maire : 
RE : Mainlevée Chauvigny

 souhaitons que le dossier soit enfin abouti .

j’ai noté qu’il s’agissait d’une levée partielle



lundi 8 octobre 2012

Un dialogue nécessaire

Voici la lettre transmise ce jour par le maire à Robert Allenou 




                                                                                                             
                     Le 8 octobre 2012

                                                                                              

                                                                                                                        M. Robert Allenou
                                                                                                                      18 rue Anatole Le Braz
                                                                                                                22410 Saint-Quay-Portrieux

Robert,

Tête de liste aux dernières élections complémentaires gagnées par ton équipe, je m’attendais à ce que tu proposes de me rencontrer rapidement afin d’examiner ensemble les voies et moyens de « gérer notre cité efficacement dans une ambiance de calme et de sérénité dans le respect de chacun » (cf. ta profession de foi).

Il n’en a rien été. Bien au contraire, des membres particulièrement agités et agressifs de ton équipe pratiquent intimidation et harcèlement (jusqu’à pénétrer sur le cours de tennis  (TCQ) ! à l’égard du maire, voire à l’égard de certains agents de la mairie.

Ceci est à la fois regrettable et inopérant.

Etant donné l’importance des dossiers en cours, je n’en cite que quelques uns :

- aménagement du quartier de Saint-Quay,
- réhabilitation de la plage du châtelet
- aménagement place saint Anne, place Saint Roch et entrée de ville côté Kertugal,
- maintenance des Eoliennes,
- créances de la ville sur le port,
- renouvellement de la DSP sur l’eau,
- programmation de la nouvelle station d’épuration,
- chantiers de sécurité pour les habitants (carrefour des Pré Mario sur la D 781 et rue des 3    frères Salaün ),
- deuxième résidence pour les Seniors
- DSP cinéma
- signalétique de la ville etc ………….

Il convient de mettre sur pied ensemble un mode de fonctionnement qui serve l’intérêt général.

Aussi, je te propose à nouveau de te rencontrer pour que nous trouvions, dans un climat de sérénité apaisé, les solutions les plus adaptées pour servir ensemble la ville de Saint-Quay-Portrieux et ses habitants.

Concrètement, nous pouvons avoir, à ta convenance, un rendez vous de travail le 10 octobre à 17 h, le 11 octobre à 11 h 00 ou à 14 h 30 à la mairie.

Je te prie de recevoir, Robert, l’expression de mon respect.


                                                                                                                                   Dominique Blanc
                                                                                                                                         Maire

mardi 2 octobre 2012

La valse des directeurs !


Six Directeurs Généraux des Services (DGS) se seraient succédés à la municipalité de Saint Quay Portrieux !

Scandaleux !

Cinq auraient quitté leur poste tellement les relations avec le maire seraient épouvantables ! Pire : trois agents de la ville ne feraient plus leurs courses à Saint-Quay de peur...d’y croiser le maire !

Voilà les propos colportés pendant la dernière campagne municipale par les « sages » et autres affiliés, dont les 10 opposants majoritaires, pour disqualifier le maire !

Il est temps de rétablir la vérité !

L’actuel DGS, Philippe Louesdon, est le troisième en fonction. Arrivé le 19 janvier 2012 à Saint-Quay, sa mission est d’autant plus difficile que certains élus ne lui font pas de cadeau, l’un d’eux s’est même permis de lui dire : «  Ici, vous n’êtes qu’un fusible » et aussi : « vous n’êtes qu’un petit secrétaire général » ! Ces propos sont méprisants et inacceptables ! Particulièrement quand on connaît la qualité professionnelle d'un cadre de ce niveau.

Certains élus considèrent aussi, à la manière des monarques d'operette, qu’ils ont droit à des réponses immédiates à toutes sortes de questions, la plupart du temps sans intérêt. Forts de leur prétention, ils n’hésitent pas à déranger le DGS à n’importe quelle heure du jour, voire du week-end  sous n’importe quel prétexte  !

Comment travailler correctement dans ces conditions ?

Pour revenir à ces soit-disant six DGS, trois étaient en fait intérimaires. Deux d’entre eux, Mme Sarchet et M. Hermann se sont vu proposer le poste. Après un temps de réflexion, chacun a décliné l’offre. Monsieur Hermann a écrit les raisons de son refus. J'ai donné lecture de sa lettre en conseil municipal, ce qui a donné l’occasion au conseiller Lorant de tenir ces propos : " combien vous avez payé, Monsieur le maire, pour avoir cette lettre ?".

Ces propos sont parfaitement diffamatoires : les propos ont été tenus publiquement et laissent entendre que j’ai "acheté" M. Hermann ! J’ai pensé porter plainte devant le tribunal correctionnel car j’avais tous les motifs pour faire condamner ce conseiller. Je ne l’ai pas fait mais j’ai décidé de ne plus répondre à ses multiples attaques, injures ou questions.

Chacun jugera !

Quant aux trois agents qui n’oseraient plus faire leurs courses à Saint Quay de peur d’y croiser le maire,à ce jour, ils sont introuvables !

Inutile d’accuser le maire. J’ai toujours eu d’excellentes relations avec les DGS comme avec les autres agents municipaux qui pourraient en témoigner s'ils n'étaient tenus au devoir de réserve.

Certain(e)(s) élu(e)(s) ne peuvent en dire autant ! 


Dominique Blanc
Maire de Saint-Quay-Portrieux 

mardi 18 septembre 2012

La Dame, le Préfet et le Droit

Les Quinocéens ont eu droit à une curieuse confrontation depuis deux mois.  Non, il ne s’agit pas de la campagne pour les élections complémentaires !


Madame Sylvie Salaün-Le Cacheur a dégainé, munie d’un gros calibre contre Monsieur le Préfet dans la Presse d’Armor en tribunes libres (8 août 2012).

Sur la décision de Monsieur le Préfet d’accepter des élections complémentaires dans notre commune, Madame Sylvie  Salaün-Le Cacheur écrit : « Personnellement, je pense que cette décision préfectorale repose sur une analyse plus que simpliste  de la situation… et une paresse intellectuelle à trouver l’argument juridique justifiant la dissolution ». Puis plus loin « … On ne savait pas certains hauts fonctionnaires de la République aussi marqués par l’animation télévisuelle ». Bigre !

«L’essentiel pour lui (le Préfet) continue Madame Sylvie Salaün-Le Cacheur, c’est que le problème soit résolu pour le temps qui lui reste à faire dans le département.  C’est ce qui lui importe avant tout ».  Quelle amabilité !

Le Préfet répond (tribunes libres du 15 août 2012) et pose la question de la compétence de Madame Sylvie Salaün-Le Cacheur : « Ou bien cette rédactrice a manqué d’objectivité, ou bien elle a écrit en méconnaissance des textes particulièrement réglementés ».

Renvoyée dans ses buts, Madame Sylvie Salaün-Le Cacheur aurait pu (dû ?) en rester là.

Pas du tout !

Son mari, Monsieur Hervé Le Cacheur, saisit en référé le Tribunal Administratif de Rennes le 28 août 2012, pour annuler la décision du Préfet visant à organiser des élections complémentaires.

Par ordonnance en date du 3 septembre 2012, le juge a rejeté la requête en annulation des élections complémentaires demandée par Monsieur Hervé Le Cacheur.

Monsieur, époux de Madame Salaün-Le Cacheur, est donc lui aussi renvoyé dans ses buts ! 


Qui a entendu parler de cette requête ?  Où est la transparence sur ce sujet ? Silence Radio . 


Tout Quinocéen raisonnable en resterait là ; en  effet, une relation dégradée entre  une ancienne adjointe de l’équipe LAMBOTTE et le Préfet n’est pas très constructive pour notre commune !  

Mais non ! Madame Sylvie Salaün-Le Cacheur  remet le couvert !

Dans une nouvelle tribune libre de la Presse d’Armor (12 septembre 2012) cette dernière écrit : « J’ai lu avec beaucoup d’intérêt la leçon de droit que le Préfet a voulu me dispenser »  Et, sans faire aucune allusion à la requête rejetée par le Tribunal Administratif sur le sujet, conclut admirablement : "Qu’envisage de faire le Préfet maintenant pour que Saint Quay Portrieux ne soit plus la risée de tous y compris dans les couloirs du tribunal administratif ?"

Encore un mauvais coup porté à la réputation de la ville par une dame qui se pique de connaître le droit, veut en découdre avec le Préfet, cache la vérité des choses, donne des leçons de morale, se drape dans sa vertu, partage cette (in)compétence en famille alors qu’elle a été maire adjointe pendant 7 ans.

On frémit à l’idée que cette dame puisse un jour ( en 2014 ?)  se présenter à la tête d’une liste de « Sages » et devenir maire de Saint Quay Portrieux !

Bonjour les dégâts !!


Dominique Blanc
Maire de Saint Quay Portrieux