lundi 3 septembre 2012

Finances communales : la vérité

Saint-Quay-Portrieux est une commune de 3.300 habitants mais l’Etat a accordé à la ville un surclassement dans la catégorie de 10.000 à 20.000 habitants car c’est une STATION  BALNEAIRE  de  TOURISME comme Le Val André.


Une véritable stratégie financière
Les dépenses engagées, tant en fonctionnement qu'en investissement, l'ont été en suivant une ligne directrice forte de développement : enrayer le déclin de la ville en la rendant plus attractive par l'accueil, l'aménagement et l'animation durant toute l'année et soutenir nos commerces de proximité.

Des dépenses de fonctionnement maîtrisées
Les dépenses représentaient 1.380 euro par habitant en 2008 ; en 2011, elles ont représenté 1.400 euro par habitant soit une augmentation de 1% par an, donc inférieure à l'inflation. Elles se situent dans la bonne moyenne des communes comparables.

La capacité d'autofinancement, qui participe au financement des équipements de la ville, est restée stable et d'un bon niveau, autour de 440 euro par habitant contre 370 euro au Val André.

Des investissements soutenus
Depuis 2008, la ville a investi tous budgets confondus, plus de 9 millions d'euro dans l'aménagement, la construction, la réhabilitation, la voirie, le patrimoine.

Un endettement en diminution
L'endettement de la ville est passé de 5,6 millions d'euro en 2008 à 4.7 millions d'euro en 2011 pour le budget principal et de 8,1 millions d'euro à 6 millions tous budgets confondus.

La dette par habitant, dette héritée de la municipalité précédente, reste bien inférieure à celle du Val André et laisse de réelles marges de manoeuvre.

Des impôts communaux sans augmentation en euro constants
Conformément aux engagements pris en mars 2008, les impôts communaux payés par les Quinocéens n'ont pas connu d'augmentation en euro constants, c'est à dire par rapport à l'inflation.

Chacun peut vérifier que la situation financière de la ville est saine ; la transparence et la sincérité des comptes ne peuvent être contestées. Dans le cas contraire, la Cour régionale des comptes serait intervenue.

Alors pourquoi ces propos catastrophistes erronés de la part de certains "experts" extérieurs au conseil municipal ?
Serait-ce l'approche d'élections complémentaires ?
C'est un bien mauvais procès et une fois de plus une bien mauvaise action contre notre ville.



Dominique Blanc,
Maire de Saint-Quay-Portrieux