jeudi 18 octobre 2012

La gestion municipale entravée

Par les décisions et comportements des élus de la « nouvelle majorité », le fonctionnement de la mairie se trouve anormalement entravé. Cette situation inédite a trois causes essentielles :

1) Un conseil municipal aux décisions incohérentes

- Voter le budget de fonctionnement de la ville ligne à ligne et non par chapitre, comme le font les autres communes, entraîne une multiplication de décisions modificatives chaque fois que le crédit d’une ligne ne peut être compensé par celui d’une autre ligne du même chapitre.

Si en plus le conseil refuse de délibérer sur une décision modificative visant à payer des factures dont l’inscription budgétaire est insuffisante pour les unes sur une ligne mais excédentaire pour les autres sur une autre ligne, alors c’est la paralysie !

Exemples :

° la peinture nécessaire pour terminer les vestiaires du stade de foot n’a pas pu être achetée !
° des véhicules des services techniques sont sous la menace d’immobilisation, faute de pouvoir acheter du carburant !

- Refuser de voter le changement d’affectation comptable d’une dépense de fonctionnement approuvée par le conseil (cinéma), changement purement technique demandé par le Préfet, ne peut conduire qu’à un rappel à l’ordre inutile de l’autorité préfectorale.

- Bloquer certains projets, y compris sur la sécurité (carrefour des Pré Mario) par le refus d’acheter un terrain de 19 m2 pour 10 €  alors que les appels d’offres sont lancés et l’éclairage public voté relève de la mauvaise farce !

- Refuser au maire de se porter partie civile au nom de la commune en cas de dégradation de bâtiments publics, va à l’encontre de l’intérêt général élémentaire.

- Refuser au maire l’appui d’un avocat pour défendre les intérêts de la commune tient de la complicité passive.

- Refuser de maintenir une délégation au maire pour exercer le droit de préemption courant retarde/ bloque/ empêche les transactions immobilières et les signatures d’actes notariés !

2) Des agents territoriaux agressés et découragés

- Retombées sur les agents territoriaux des décisions incohérentes du Conseil obligeant à un surcroît de travail inutile et exigeant,

- De plus réduire les délégations du maire à la somme de 3.000 € est une entrave grave au travail du maire et des agents,

- Harcèlement de certains agents priés de « prendre partie » ou de remettre dans l’instant tel ou tel dossier ou accusés d’erreurs dans la gestion de certains dossiers,

- Graves accusations et menace "de sanctions pénales sur une suite de scandales"  mettant en cause le directeur général de services, le directeur technique, la responsable de l’urbanisme,

- Alerte du médecin du travail sur la souffrance psychique du personnel,
- Arrêts maladie d’autres agents en souffrance.

3) Un maire insulté, intimidé, harcelé ; diffamé ?

- Demander la suppression de toutes les délégations du maire et la réduction de ses indemnités à la somme de 560 € relève de l’intimidation et du harcèlement (ancienne majorité opposante : refus du maire).

- Que ce soit lors de conseils municipaux ou d’écrits publics, certains élus de la « nouvelle majorité » pratiquent l’insulte et la diffamation, sans limites, cf. « Monsieur le Maire, combien avez-vous payé pour avoir cette lettre ? » du conseiller Lorant après lecture de la lettre de M. Hermann expliquant pourquoi il refusait le poste de Directeur Général des Services.

- Que ce soit lors de «  virées impromptues » dans le bureau du Maire pour exiger un rendez vous, ces élus pratiquent l’intimidation en refusant de libérer le bureau du premier magistrat de la commune, obligeant ce dernier à faire appel à la police municipale.

- Que ce soit sur un cours de tennis ou deux élus pénètrent sans raison sur le terrain afin de harceler le maire durant la partie.

- Que ce soit par des propos d’une extrême gravité, publiés par un blog des mêmes élus accusant le maire d’une «suite de scandales.....manœuvres frauduleuses, faux en écritures, falsification de documents, marchés truqués, dissimulation, présomption d’octroi d’avantage injustifié, graves négligences, existence d’un système dont l’impunité, l’irresponsabilité et l’opacité sont les sombres piliers......(puis avis de recherche, wanted !!!... au fou.....) » et exigeant du Préfet la suspension ou la révocation du maire.

Ces faits incontestables méritent qu’on en mesure la gravité afin que chacun prenne ses responsabilités.


Dominique Blanc
Maire de Saint Quay Portrieux