lundi 10 juin 2013

Diffamation



Le 6 octobre dernier, M. Jounent a publié sur son blog un article écrit par M. Rocfort intitulé "une suite de scandales" me mettant gravement en cause dans la gestion de la commune et proférant des propos portant atteinte à mon honneur et ma probité.

J’ai estimé que les limites avaient été dépassées et j’ai décidé qu’il était temps de mettre fin à une campagne de calomnies, d’insultes, d’injures et de mensonges orchestrée depuis le début du mandat.

J’ai donc initié un procès en diffamation à l’encontre de  M. Jounent, propriétaire de " Le blog de Michel ". Dans un premier temps, le juge de référé a enjoint M. Jounent de retirer l’article diffamatoire "une suite de scandales" sur son blog.

M. Jounent a comparu devant le Tribunal Correctionnel de Nantes le 8 avril 2013. A cette audience, M. Jounent était accompagné de M. Rocfort, de Mme Poignonnec et de Madame Kervoëlen ; ces élus (adjoints) ont été entendus en qualité de témoins dans la défense de M. Jounent  à  la  demande  de celui-ci.

Le  Tribunal Correctionnel de Nantes vient de me donner raison : par jugement du 5 juin 2013,  il a déclaré M. Jounent coupable de faits de diffamation publique, l’a condamné à une amende de 500 € avec sursis, l’a condamné à me verser la somme de 1 € symbolique au titre de dommages et intérêts et la somme de 800 € au titre des frais d’avocat.

Le Tribunal a en outre condamné M. Jounent à faire paraître le jugement sur son blog pendant un délai de 15 jours sous astreinte de 100 € par jour de retard.

L’entreprise de déstabilisation incessante orchestrée par les opposants n’a pas affecté seulement mon image en ma qualité de maire ; c’est aussi l’image de la ville qui a été atteinte.  

Les efforts menés  depuis  cinq  ans  pour  rendre la ville attractive par une politique d’accueil, d’aménagement et  d’animation  ont été  battus en  brèche par cette  campagne permanente de dénigrement systématique, pilotée par cette équipe d’élus opposants irresponsables, inspirée en coulisse par un maire qui ne se remet pas d’avoir été battu en  2008.

Il faut souhaiter que le calme et à la sérénité reviennent dans la commune à la veille du choix du port de maintenance des éoliennes.


Dominique Blanc
Maire de Saint Quay Portrieux


Ps : je précise que je prends entièrement à ma charge les frais de ce procès en diffamation.