Le 6
octobre dernier, M. Jounent a publié sur son blog un article écrit par M.
Rocfort intitulé "une suite de scandales" me mettant gravement en
cause dans la gestion de la commune et proférant des propos portant atteinte à mon honneur et ma probité.
J’ai
estimé que les limites avaient été dépassées et j’ai décidé qu’il était temps
de mettre fin à une campagne de calomnies, d’insultes, d’injures et de
mensonges orchestrée depuis le début du mandat.
J’ai
donc initié un procès en diffamation à l’encontre
de M. Jounent, propriétaire de " Le
blog de Michel ". Dans un premier temps, le juge de référé a enjoint M.
Jounent de retirer l’article diffamatoire "une suite de scandales" sur
son blog.
M.
Jounent a comparu devant le Tribunal Correctionnel de Nantes le 8 avril 2013. A
cette audience, M. Jounent était accompagné de M. Rocfort, de Mme Poignonnec et
de Madame Kervoëlen ; ces élus (adjoints) ont été entendus en qualité de
témoins dans la défense de M. Jounent à la demande
de celui-ci.
Le Tribunal Correctionnel de Nantes vient de me
donner raison : par jugement du 5 juin 2013, il a déclaré M. Jounent coupable de faits de
diffamation publique, l’a condamné à une amende de 500 € avec sursis, l’a
condamné à me verser la somme de 1 € symbolique au titre de dommages et intérêts
et la somme de 800 € au titre des frais d’avocat.
Le
Tribunal a en outre condamné M. Jounent à faire paraître le jugement sur son
blog pendant un délai de 15 jours sous astreinte de 100 € par jour de retard.
L’entreprise
de déstabilisation incessante orchestrée par les opposants n’a pas affecté
seulement mon image en ma qualité de maire ; c’est aussi l’image de la ville
qui a été atteinte.
Les
efforts menés depuis cinq ans
pour rendre la ville attractive par une politique
d’accueil, d’aménagement
et d’animation ont été battus en brèche par
cette campagne permanente de dénigrement systématique, pilotée par cette équipe
d’élus opposants irresponsables, inspirée en coulisse par un maire qui ne se
remet pas d’avoir été battu en 2008.
Il
faut souhaiter que le calme et à la sérénité reviennent dans la commune à la
veille du choix du port de maintenance des éoliennes.
Dominique
Blanc
Maire
de Saint Quay Portrieux
Ps :
je précise que je prends entièrement à ma charge les frais de ce procès en
diffamation.