C’est
M. POIGNONNEC qui est à l’origine de cette affaire. Elle le sait parfaitement
mais raconte aujourd’hui une autre histoire ; elle ne serait pour rien
dans ce dossier.....
Connaissant
bien le gérant, son marchand de journaux quotidien, M POIGNONNEC m’a fait part
de la situation financière difficile de ce commerçant.
Elle
a proposé de soumettre au vote du Conseil Municipal une délibération visant à
acquérir les murs du commerce auprès du propriétaire,
gérant de la librairie du port.
M.
POIGNONNEC a voté cette délibération qui est passée de justesse.
M
JOUNENT, appuyé par M. LAMBOTTE a alors déposé une requête devant le Tribunal
Administratif afin de faire annuler cette délibération.
Ayant
perdu en référé, M. JOUNENT espère gagner la procédure au fond, bien que depuis
il fasse partie du Conseil municipal et se soit lié d’amitié avec M.
POIGNONNEC !
Le
notaire qui était chargé de rédiger l’acte d’achat des murs de la librairie s’est
retiré, considérant que la requête de M. JOUNENT fragilisait le dossier.
Cette
décision et les longues semaines à passer pour mener à bien la division de la
copropriété, la purge des hypothèques où le Crédit Agricole se trouvait à la
fois créancier du commerçant et bénéficiaire d’une hypothèque, la préparation
de l’acte par le Centre de Gestion ont fini par obliger le gérant à céder le
fonds de commerce.
Cette
affaire aurait pu aboutir autrement si M JOUNENT, appuyé par M LAMBOTTE devenu aussi depuis
quelque temps l’ami de M. POIGNONNEC, n’avait pas cherché à faire annuler la
délibération municipale.
Le maintien
de la requête de M. JOUNENT ne permet toujours pas à ce jour une revente
sécurisée des murs par la commune, ce que souhaite pourtant la « nouvelle
majorité ».
La
nouvelle alliance de M. POIGNONNEC avec MM. JOUNENT et LAMBOTTE n’y change
rien.
Changer
de camp ne change pas les faits.
Dominique
Blanc
Maire
de Saint Quay Portrieux