vendredi 8 mars 2013

La Librairie du Port : les faits sont têtus



C’est M. POIGNONNEC qui est à l’origine de cette affaire. Elle le sait parfaitement mais raconte aujourd’hui une autre histoire ; elle ne serait pour rien dans ce dossier.....

Connaissant bien le gérant, son marchand de journaux quotidien, M POIGNONNEC m’a fait part de la situation financière difficile de ce commerçant.

Elle a proposé de soumettre au vote du Conseil Municipal une délibération visant à acquérir  les murs du commerce auprès du propriétaire, gérant de la librairie du port.   

M. POIGNONNEC a voté cette délibération qui est passée de justesse.

M JOUNENT, appuyé par M. LAMBOTTE a alors déposé une requête devant le Tribunal Administratif afin de faire annuler cette délibération.

Ayant perdu en référé, M. JOUNENT espère gagner la procédure au fond, bien que depuis il fasse partie du Conseil municipal et se soit lié d’amitié avec M. POIGNONNEC !

Le notaire qui était chargé de rédiger l’acte d’achat des murs de la librairie s’est retiré, considérant que la requête de M. JOUNENT fragilisait le dossier.

Cette décision et les longues semaines à passer pour mener à bien la division de la copropriété, la purge des hypothèques où le Crédit Agricole se trouvait à la fois créancier du commerçant et bénéficiaire d’une hypothèque, la préparation de l’acte par le Centre de Gestion ont fini par obliger le gérant à céder le fonds de commerce.  

Cette affaire aurait pu aboutir autrement si M  JOUNENT, appuyé par M LAMBOTTE devenu aussi depuis quelque temps l’ami de M. POIGNONNEC, n’avait pas cherché à faire annuler la délibération municipale.  

Le maintien de la requête de M. JOUNENT ne permet toujours pas à ce jour une revente sécurisée des murs par la commune, ce que souhaite pourtant la « nouvelle majorité ».

La nouvelle alliance de M. POIGNONNEC avec MM. JOUNENT et LAMBOTTE n’y change rien.

Changer de camp ne change pas les faits.


Dominique Blanc
Maire de Saint Quay Portrieux