Avec
cette révision des indemnités du maire et des adjoints, vous croyez avoir
atteint votre but : la démission du maire. C’est bien ce que vous avez
proclamé dans la presse à différentes reprises.
Quelle
erreur de jugement ! Comment avez-vous pu penser un seul instant que j’ai accepté
d’être tête de liste et maire pour les indemnités ? Vous n’avez rien compris.
Quand
la majorité d’entre vous est venue me chercher pour être tête de liste et
gagner les élections en 2008, j’ai décidé de m’investir pleinement, quoique
vous en disiez, sur le redressement de la ville avec une véritable vison et de
vrais projets.
Dès
le début du mandat, j’ai accepté spontanément de toucher 50% de moins que mon
prédécesseur, laissant à deux d’entre vous, qui m’en avaient fait la demande,
les indemnités de la Vice Présidence de la Communauté
de Communes et du syndicat de l’Ic.
Depuis
les élections complémentaires, j’assure seul toutes les fonctions anciennement assumées
par des adjoints, faute d’avoir pu donner des délégations à des élus qui ont
trahi ma confiance, qui m’ont insulté et diffamé.
Les
efforts menés depuis de nombreux mois pour combattre le maire sont constants
mais ne servent à rien, sinon à alourdir la charge de travail du maire, et à compromettre
le lien de confiance entre vous et les habitants de notre commune.
Quel
gâchis, que d’énergie perdue, que de temps passé à vouloir mon éviction et
ceci dès le lendemain de mon élection ! Pendant ce temps là, vous ne
faîtes rien, vous ne proposez rien ! Vous cherchez à détruire plutôt qu’à
construire !
Par vos
votes contradictoires et incompréhensibles sur certains projets
d’investissement comme l’abandon de la sécurisation des Prés-Mario, par votre
opposition systématique, par les blocages de toute sorte au fonctionnement de
la commune, par l’absence de propositions concrètes de projets, vous avez rompu
le dynamisme que nous avions mis en œuvre dans la réalisation des projets promis
et vous portez la responsabilité de la mauvaise image de notre commune dans le
département et bien au-delà.
Je
suis maire et resterai maire, au service des Quinocéens. Je considère en effet qu’il
est de mon devoir de rester à mon poste, ne serait-ce que pour empêcher les arrangements
entre amis qui n’ont rien à voir avec l’intérêt général et protéger les
Quinocéens de vos divisions.
Votre
acharnement à me faire démissionner se révèle bien inutile ; au contraire,
il me rend encore plus libre pour défendre ce que je crois être l’intérêt
général.
Les
élections municipales de 2014 auront lieu dans un an. Les Quinocéens jugeront comment
vous vous êtes comportés à l’égard du maire mais surtout comment vous vous êtes
comportés vis-à-vis d’eux.
Dominique
Blanc
Maire
de Saint-Quay-Portrieux