samedi 23 mars 2013

Ma déclaration au Conseil Municipal du 21 mars 2013



Avec cette révision des indemnités du maire et des adjoints, vous croyez avoir atteint votre but : la démission du maire. C’est bien ce que vous avez proclamé dans la presse à différentes reprises.

Quelle erreur de jugement ! Comment avez-vous pu penser un seul instant que j’ai accepté d’être tête de liste et maire pour les indemnités ?  Vous n’avez rien compris.

Quand la majorité d’entre vous est venue me chercher pour être tête de liste et gagner les élections en 2008, j’ai décidé de m’investir pleinement, quoique vous en disiez, sur le redressement de la ville avec une véritable vison et de vrais projets.

Dès le début du mandat, j’ai accepté spontanément de toucher 50% de moins que mon prédécesseur, laissant à deux d’entre vous, qui m’en avaient fait la demande, les indemnités de la Vice Présidence de la Communauté de Communes et du syndicat de l’Ic.

Depuis les élections complémentaires, j’assure seul toutes les fonctions anciennement assumées par des adjoints, faute d’avoir pu donner des délégations à des élus qui ont trahi ma confiance, qui m’ont insulté et diffamé. 

Les efforts menés depuis de nombreux mois pour combattre le maire sont constants mais ne servent à rien, sinon à alourdir la charge de travail du maire, et à compromettre le lien de confiance entre vous et les habitants de notre commune.

Quel gâchis, que d’énergie perdue, que de temps passé à vouloir mon éviction et ceci dès le lendemain de mon élection ! Pendant ce temps là, vous ne faîtes rien, vous ne proposez rien ! Vous cherchez à détruire plutôt qu’à construire !

Par vos votes contradictoires et incompréhensibles sur certains projets d’investissement comme l’abandon de la sécurisation des Prés-Mario, par votre opposition systématique, par les blocages de toute sorte au fonctionnement de la commune, par l’absence de propositions concrètes de projets, vous avez rompu le dynamisme que nous avions mis en œuvre dans la réalisation des projets promis et vous portez la responsabilité de la mauvaise image de notre commune dans le département et bien au-delà.

Je suis maire et resterai maire, au service des Quinocéens. Je considère en effet qu’il est de mon devoir de rester à mon poste, ne serait-ce que pour empêcher les arrangements entre amis qui n’ont rien à voir avec l’intérêt général et protéger les Quinocéens de vos divisions.      

Votre acharnement à me faire démissionner se révèle bien inutile ; au contraire, il me rend encore plus libre pour défendre ce que je crois être l’intérêt général.

Les élections municipales de 2014 auront lieu dans un an. Les Quinocéens jugeront comment vous vous êtes comportés à l’égard du maire mais surtout comment vous vous êtes comportés vis-à-vis d’eux.   


Dominique Blanc                                                                                             
Maire de Saint-Quay-Portrieux

vendredi 8 mars 2013

La Librairie du Port : les faits sont têtus



C’est M. POIGNONNEC qui est à l’origine de cette affaire. Elle le sait parfaitement mais raconte aujourd’hui une autre histoire ; elle ne serait pour rien dans ce dossier.....

Connaissant bien le gérant, son marchand de journaux quotidien, M POIGNONNEC m’a fait part de la situation financière difficile de ce commerçant.

Elle a proposé de soumettre au vote du Conseil Municipal une délibération visant à acquérir  les murs du commerce auprès du propriétaire, gérant de la librairie du port.   

M. POIGNONNEC a voté cette délibération qui est passée de justesse.

M JOUNENT, appuyé par M. LAMBOTTE a alors déposé une requête devant le Tribunal Administratif afin de faire annuler cette délibération.

Ayant perdu en référé, M. JOUNENT espère gagner la procédure au fond, bien que depuis il fasse partie du Conseil municipal et se soit lié d’amitié avec M. POIGNONNEC !

Le notaire qui était chargé de rédiger l’acte d’achat des murs de la librairie s’est retiré, considérant que la requête de M. JOUNENT fragilisait le dossier.

Cette décision et les longues semaines à passer pour mener à bien la division de la copropriété, la purge des hypothèques où le Crédit Agricole se trouvait à la fois créancier du commerçant et bénéficiaire d’une hypothèque, la préparation de l’acte par le Centre de Gestion ont fini par obliger le gérant à céder le fonds de commerce.  

Cette affaire aurait pu aboutir autrement si M  JOUNENT, appuyé par M LAMBOTTE devenu aussi depuis quelque temps l’ami de M. POIGNONNEC, n’avait pas cherché à faire annuler la délibération municipale.  

Le maintien de la requête de M. JOUNENT ne permet toujours pas à ce jour une revente sécurisée des murs par la commune, ce que souhaite pourtant la « nouvelle majorité ».

La nouvelle alliance de M. POIGNONNEC avec MM. JOUNENT et LAMBOTTE n’y change rien.

Changer de camp ne change pas les faits.


Dominique Blanc
Maire de Saint Quay Portrieux