mardi 31 juillet 2012

Mieux vivre ensemble à Saint-Quay-Portrieux


Une poignée de Quinocéens  pratique le dénigrement systématique de tous les projets réalisés depuis quatre ans et demi.

Rien ne trouve grâce à leurs yeux, rien n’est conforme à leurs souhaits.

Il est grand temps de parler de choses positives.

Notre ville est par exemple riche d'un nombre important d'associations, toutes plus dynamiques les unes que les autres. Comment ne pas se réjouir de constater que beaucoup de Quinocéens s'engagent tout au long de l'année sur des actions concrètes, positives et souvent d'intérêt général ?

Ne nous y trompons pas, c'est la solitude qui est aujourd'hui l'un des maux les plus importants de notre société.
Aussi, ces associations, fortes du meilleur soutien de la municipalité, participent inlassablement à la création et au maintien de ce que l'on a coutume d'appeler le « mieux vivre ensemble ». Car c'est bien de la qualité de vie qu'il s'agit.

Prenons conscience des efforts de culture, d’ouverture, de dialogue qui sont déployés par beaucoup au sein ou en dehors de l’équipe municipale, sans esprit de clocher. Ces efforts s'adressent à tous, sans restriction aucune.

Ce sont ces personnes, ces bénévoles, qui donnent leur temps, leur énergie, leur conviction pour faire, construire et alimenter les liens absolument nécessaires entre les uns et les autres, afin que notre cité reste vivante, joyeuse et accueillante. 
 
Cette solidarité vraie, de tous les jours, modeste et souvent cachée, donne toute sa valeur au tissu social de notre ville.

Ce sont également ces hommes et ces femmes engagés qui contribuent à préserver la paix, et qui disent halte aux rumeurs, aux calomnies, aux injures. Ce sont eux qui permettent d'espérer que la municipalité retrouve bientôt un équilibre, dans l'intérêt du plus grand nombre.

 Qu'ils en soient remerciés


Dominique Blanc
Maire de Saint Quay Portrieux


samedi 28 juillet 2012

Demande de retrait des délégations du Maire : ma réponse


Réponse du Maire par courrier du 26 juillet aux dix élus de l'opposition: 

G. BREZELLEC, M.POIGNONNEC, W. ABBEST, M.A. KERVOELEN, A. CLERE, S.BRE, P.VEDRINE, J LUCAS, A.LORANT, C .THORAVAL. 

 

Mesdames, Messieurs,

Par lettre du 30 juin dernier , vous avez demandé que soient inscrits à l’ordre du jour du conseil municipal du 12 juillet dernier une délibération visant à supprimer toutes les délégations du maire et une délibération visant à réduire les indemnités du maire et des adjoints à la somme de 560 €.

S’agissant des délégations au maire :

Selon l’article L. 2122 – CGCT, la possibilité pour le conseil municipal de déléguer au maire un certain nombre de ses compétences s’exerce dans le souci de favoriser une bonne administration communale.

Votre demande de retrait de délégations vient s’ajouter à des restrictions antérieures qui nuisent au travail des agents et à l’intérêt des Quinocéens.

Vous avez déjà refusé par votre vote la possibilité de prendre un avocat pour défendre les intérêts de la commune suite à une requête en référé devant le Tribunal Administratif sur le cinéma.

Vous avez aussi voté le 23 mai dernier une délibération empêchant le maire de déposer plainte avec constitution de partie civile en cas de dégradation ou de vandalisme commis sur des biens publics.

Les Quinocéens devront en conséquence payer pour tous les actes relevant des délits.

Ainsi, vous avez déjà attenté aux droits des habitants en les prenant en otages.

Le retrait de toutes les délégations du maire entraînerait une paralysie absurde et irresponsable de la gestion municipale, ce que les Quinocéens ne pourraient comprendre.

C’est la raison pour laquelle j’ai refusé de mettre à l’ordre du jour du 12 juillet cette délibération car je considère que votre demande est totalement abusive, inspirée par des motifs politiques étrangers à la bonne marche des affaires communales.

S’agissant des indemnités du maire et des adjoints :

Le maire et les adjoints sont susceptibles de bénéficier d’indemnités de fonction, tel que prévu par l’article L. 2123.20 du CGCT. La jurisprudence a cependant considéré que le maire ou les adjoints ne peuvent voir leurs indemnités de fonction réduites pour des motifs inspirés par un désaccord avec la majorité du conseil municipal.

En effet, la circulaire du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique du 15 avril 1992 relative aux conditions d’exercice des mandats locaux et aux régimes indemnitaires des élus locaux parue au JORF du 31 mai 1992 précise : « les assemblées restent souveraines pour fixer le montant des indemnités de fonction qu’elles peuvent décider de réduire, selon les cas, jusqu’à représenter une somme symbolique. Pour arrêter ce montant, elles ne peuvent légalement prendre en considération que des motifs tirés de l’importance quantitative des fonctions effectivement exercées, à l’exclusion de toute appréciation d’ordre qualitatif, voire politique ».

Votre demande de délibération, visant à réduire l’indemnité du maire et des adjoints, apparaît en l’espèce exclusivement motivée par des motifs d’ordre politique et détachée de toute considération liée à l’importance quantitative des fonctions effectivement exercées.

Cependant, si les deux élus adjoints : G. BREZELLEC et M.A. KERVOELEN, signataires de cette demande, veulent réduire leurs propres indemnités pour les partager avec d’autres, c’est bien volontiers que j’accède à cette demande.

Je vous rappelle toutefois que G. BREZELLEC m’a demandé en début de mandat d’être Vice-Président à la Communauté de Communes, ce que j’ai accepté et que pour cette fonction il touche 780 € par mois outre son indemnité d’adjoint de 940 € et que M. POIGNONNEC m’a demandé d’être Vice-Présidente de l’Ic afin d’embaucher une « secrétaire médicale » et que pour cette fonction elle touche 260 € par mois.

Pour ces raisons, je vous informe que je considère cette demande de délibération irrecevable, raison pour laquelle je ne l’ai pas inscrite à l’ordre du jour du dernier conseil municipal.

Pour une parfaite information des Qinocéens, je vous indique que je rendrai ma réponse publique.

Veuillez recevoir, Mesdames, Messieurs, l’expression de mes sentiments distingués.


Dominique Blanc 
Maire de Saint Quay Portrieux

mardi 24 juillet 2012

Indemnités des Elus de Saint-Quay-Portrieux


Les indemnités des élus varient en fonction du cumul ou non cumul de leurs fonctions.

Le maire touche une indemnité de 2.450 € brut par mois.

Son prédécesseur, Gérard Lambotte, percevait une somme actualisée en 2012 de 3.850 € brut car outre sa fonction de maire, il assumait la fonction de Vice Président de la Communauté de Communes et celle du Président de l’IC (syndicat de l’eau).

Dès le début du mandat, Georges Brezellec a demandé au maire la Vice Présidence de la Communauté de Communes et Martine Poignonnec a réclamé la Vice Présidence du syndicat de l’IC (260 € brut).

Ainsi chaque adjoint perçoit une indemnité de 940 € brut par mois ; 

Georges Brezellec perçoit, en cumulant ses fonctions d'adjoint et de Vice Président de la Communauté de Communes, la somme de 1.730 € brut par mois. 



Dominique Blanc 
Maire de Saint Quay Portrieux 

lundi 16 juillet 2012

Elections partielles les 9 et 16 septembre 2012

Suite au courrier ci-dessous, Monsieur le Préfet a confirmé les dates des 9 et 16 septembre prochains pour organiser des élections complémentaires permettant ainsi aux Quinocéens, par leurs votes, de redonner à la municipalité les moyens d'une gestion paisible et constructive.


samedi 14 juillet 2012

Quartier de Saint-Quay : proposition de référendum sur le maintien du minigolf





 Voici le contenu du courrier adressé le 6 juillet dernier en réponse aux dix    élus de l'opposition au sujet du maintien du minigolf dans le projet d'aménagement du quartier de Saint-Quay. Cette proposition de référendum n'a pas été votée lors du dernier conseil municipal du 12 juillet.


Mesdames, Messieurs,


Votre lettre du 31 mai 2012 a retenu toute mon attention.

Les travaux d’aménagement du quartier de Saint Quay, dont la première tranche vient de s’achever, représentent le chantier le plus important du mandat. Ils s’inscrivent dans le shéma directeur Saint-Quay-Portrieux 2020 défini dans le but de rendre la ville attractive, animée, accueillante afin, notamment, que nos commerçants de proximité puissent se maintenir et se développer.

L’ampleur d’un tel projet implique, selon moi, de tenir compte de l’avis des Quinoçéens, de tous les Quinoçéens car il s’agit d’un aménagement structurant pour ce quartier et pour la ville.

On ne peut imaginer qu’un tel projet soit imposé. Il ne peut être que l’aboutissement d’une concertation sérieuse et approfondie.

Aussi, depuis trois ans, juillet 2009, ai-je pris le soin et le temps d’aller à la rencontre de toutes les parties prenantes : commerçants dont naturellement le casino, artisans, résidents et non résidents afin de trouver le compromis le plus acceptable sur un sujet sensible : le minigolf.

Au-delà des réunions de travail au sein du Comité de pilotage, du Conseil Municipal, des réunions avec les commerçants, le Président et le Directeur du Casino, le Bureau d’Etudes, notre Direction Technique et des particuliers impactés par le projet, j’ai organisé des réunions publiques, expositions  à la  Mairie  au  fur et à  mesure  de  l’avancement  des  études et  réactions  des  Quinoçéens 
               ( pétitions puis manifestation sur le maintien du minigolf ).

Aussi, je tiens indépendamment des délibérations que vous rappelez, à retracer les étapes successives de la démarche de concertation menée avec les Quinoçéens (  cf. annexe ).

Je mesure parfaitement le désaccord que nous avons sur la nécessité d’écouter nos concitoyens sur les grands dossiers qui engagent l’avenir de la ville. J’y suis personnellement très attaché ; vous-même, pas du tout. Il s’agit d’une forte divergence entre nous.

Le compromis trouvé sur le minigolf prend en compte l’importance de maintenir un nombre suffisant de places de stationnement face au Casino et le souhait des habitants de maintenir un minigolf ouvert toute l’année sur son espace actuel, en retrouvant sur une surface d’environ 1 000 m2 ses caractéristiques identiques ( terrain, figurines de chacun des 18 trous, barrières type Delpierre…).

La diminution d’une dizaine de places de stationnement face au Casino par rapport au projet initial de transfert du minigolf au Parc de la Duchesse Anne, ne saurait servir de prétexte à l’expression très probablement majoritaire des Quinoçéens de voir maintenir un élément du patrimoine de leur ville.

Des échanges successifs avec le Directeur du Casino ont démontré qu’une incitation de ses employés à garer leur voiture dans les parkings des places de Verdun ou d’Armes libérait des places en nombre suffisant pour les clients.

 A cet égard, je trouve particulièrement choquante la lettre sollicitée par Georges Brezellec auprès du Directeur du Casino comme son intervention devant les commerçants réunis pour un tout autre sujet le 26 mars dernier, annoncant que le transfert du minigolf au Parc de la Duchesse Anne était décidé, ceci sans aucune concertation avec le Maire ou tout autre élu et seulement deux semaines après une présentation en Mairie, en sa présence et en celle des riverains et commerçants du projet actuel, fruit du compromis.
              
               S’agissant de l’exposition actuelle des projets A et B :

Le projet A correspond aux délibérations     n° 10-02, 10-040 et 11-04-01.

Le  projet B correspond à la délibération n° 12-26/01-09.

                Contrairement à ce qui est affirmé dans votre lettre, il ne comporte pas d’omission :

- La circulation à sens unique et le stationnement en épi favorisant le nombre de places de stationnement  face au Casino figurent bien sur le plan B,

- Il est fait état du minigolf car c’est bien la traduction stricte de la délibération ainsi que la  volonté de la population exprimée lors « des échanges de la municipalité avec les habitants et en particulier les membres du Comité de quartier de Saint Quay ».

J’espère que ces explications détaillées vous inciteront à permettre au chantier de reprendre comme prévu à la mi-septembre en approuvant le marché d’éclairage public que vous n’avez pas voté lors du dernier conseil du 29 mai 2012, ce marché étant par ailleurs sans aucune incidence sur le choix final du minigolf.

C’est pourquoi, en cohérence avec la concertation menée avec les Quinocéens, je ne mettrai pas à l’ordre du jour du conseil du 12 juillet la délibération visant à se prononcer sur le maintien ou le déplacement du minigolf.

Par contre, je proposerai à ce même conseil un référendum sur le maintien d’un minigolf car je considère que le sujet est suffisamment important pour que les Quinocéens aient le droit de se prononcer sur ce sujet.


Pour une parfaite information des Quinocéens, je vous indique que je rendrai votre lettre et ma réponse publiques.

Je vous prie de croire, Mesdames, Messieurs, à l’expression de mes sentiments distingués.



Le Maire,



Dominique BLANC

mardi 10 juillet 2012

Cinéma Arletty, une valeur sûre.


La rénovation du cinéma Arletty est une aventure de quatre ans. Quatre longues années de travail pour faire aboutir ce projet en dépit des doutes, parfois des écueils. Notre volonté était d’associer dès le début les habitants de la ville, et les membres de la commission extra municipale culture ont répondu présents. 


Aujourd’hui, l’association Ciné Saint-Ke a repris le flambeau avec son ciné club. Oui, ce cinéma est le fruit d’une ambition partagée.Ce trésor de vie situé au cœur de notre ville est profondément ancré dans notre histoire. C’est un patrimoine intime qui tisse un lien étroit entre notre passé et notre avenir. 


Le cinéma Arletty est le plus moderne des Côtes d’Armor mais ne ressemble à aucun autre tant son esthétique lui procure une âme séduisante. A deux pas de l’école de musique, Arletty est un lieu culturel où l’on se retrouve, où l’on se rencontre, où l’on échange, où l’on débat, c’est une source d’émotion et de plaisir, quelle que soit la période de son existence. 


Les seniors y trouvent le sourire et les jeunes la proximité. Les plus âgés y croisent des adolescents et les enfants des plus vieux qu’eux. Les familles s’y créent des souvenirs. L’imagination et le rêve y sont rois.


Mais le cinéma Arletty, c’est aussi du développement économique. La France est le pays européen où cette industrie est la plus florissante. 


Saint-Quay-Portrieux ne fait pas exception et sa forte fréquentation le prouve, malgré les embûches. Plus besoin de se déplacer jusqu’à St Brieuc pour bénéficier de ce service culturel de premier ordre et à la sortie d’un film, on reste volontiers pour boire un verre ou dîner, à quelques pas de la mer. Notre ville se ranime grâce à ce cinéma qui vient compléter les attractions du casino et du centre de congrès.

Redonner naissance au cinéma Arletty et le défendre envers et contre tout, c’est investir dans la valeur la plus sûre, la vie.

lundi 9 juillet 2012

Les raisons d'un fonctionnement municipal défectueux

Ma déclaration en Conseil municipal du 29 mai 2012


Les Quinocéens en ont assez. Ils veulent comprendre. Ils veulent des élus au travail, pas en cour de récréation. 
Ils veulent comprendre car ils savent que, depuis de nombreux mois, il y a beaucoup de non dits, un climat délétère, des élus qui parlent de démocratie, de collégialité, etc., mais qui ne semblent pas  se soucier des intérêts de la commune.
Jusqu'à présent, je ne suis jamais rentré dans ce jeu là. J'ai toujours veillé à ne pas m'abaisser à ce niveau en gardant une forme de dignité.
Après 4 ans d’attaques incessantes, savamment orchestrées, et des entraves au travail des élus et des agents, il est temps d’expliquer. 
Il est temps que les masques tombent. J'ai décidé ce soir de dire les choses pour que la population sache enfin les motivations de certains.
 
Curieusement, les problèmes de la municipalité actuelle remontent à loin. 
A l’an 2000.
L’équipe Allenou / Brézellec se divise en 2 avec Mazé/ Burlot/ Derrien. Ces derniers vont chercher un ancien préfet, Gérard Lambotte.  Cette équipe bat la liste Brézellec/ Allenou aux élections de 2001 (60 % / 40 %) en faisant élire, dès le premier tour, 23 conseillers sur 23.
Pour les élections de 2008, G. Brézellec souhaite faire partie d’une équipe gagnante, mais sans prendre la tête de liste. Il n’a pas envie de subir un deuxième échec.  Les Quinocéens le connaissent bien : il préfère être dans l'ombre et se cacher pour agir. C'est une constante que l'on retrouve encore aujourd'hui.

J’accepte de prendre la tête de liste et nos 23 candidats sont élus.
La liste sortante menée par Gérard Lambotte fait autour de 28 %, l’un des plus mauvais scores d’un maire sortant dans le département. Pour un ancien préfet, la sanction est rude.
Il en gardera et en garde toujours une profonde amertume, et une volonté tenace de s’ingérer dans les dossiers de la mairie.
A peine 15 jours après notre élection, alors que nous mettions en place les commissions, les désignations dans les instances, que nous n’avions pas commencé à travailler, les premières critiques à l’encontre du maire, sont colportées en ville par de nouveaux conseillers. Cela ne s’est jamais interrompu depuis.
Sollicitant  alors G. Brézellec pour qu’il intervienne auprès de ces élus qu’il avait choisis, sa réponse a toujours été la même : non. Il ne faut pas rompre la cohésion de l’équipe…
J’ai réalisé alors que la confiance que j’avais mise dans le 2ème adjoint G. Brézellec était trahie. 
Je l’avais laissé choisir plus de la moitié des conseillers et il les laissait critiquer, s’opposer au maire, afin d’installer son pouvoir. J’ai aussi réalisé pourquoi il n’avait pas accepté des candidats que je lui avais proposé comme J.F. Villeneuve, président fondateur de Libre Expression Quinoçénne ou Y. Moufok, l’actuel Président du comité de quartier du Portrieux
Tout  s’est envenimé très rapidement. Georges Brézellec a initié un procès en diffamation à mon encontre. J’ai dû lui retirer ses délégations ainsi qu’à William Abbest.
Et puis, lors d’une réunion de 13 élus du camp Brézellec,  tout le monde décide de démissionner afin de retrouver une liberté pour élire un nouveau maire.
Mais au moment du conseil municipal, seuls 6 sont passés à l’action, ont démissionné, les autres ont craqué. Ils n’ont pas osé.
C’est pourquoi, des conseillers comme Erwan Marion et Erwan Barbey-Charriou, considèrent encore aujourd’hui que Georges Brézellec les a trahis.
Pendant  2 ans, la gestion des affaires s’est apaisée, le bloc de l’opposition à 14 avait été coupé en deux et 10 élus soutenaient le maire contre 7 qui voulaient le dégager.
Puis, en mars 2011, deux visions différentes entre 2 adjointes, a conduit la première adjointe à trahir le maire, sous prétexte qu’il ne prenait pas position pour elle.
Comment un maire peut-il prendre position en faveur d’une adjointe contre une autre ?
C’est ainsi que, progressivement, le maire s’est retrouvé mis en minorité, l’opposition passant de 7 à 10 élus.
Toutes les accusations, cabales, et autres actions menées afin de faire démissionner le maire n’ont pour point de départ et développement, que la volonté de G.Brézellec, d’exercer le pouvoir sans en accepter les responsabilités. Agir dans l’ombre, toujours. Au grand jour,  jamais. Il vaut mieux laisser les autres monter au créneau et se donner le beau rôle en faisant semblant de déplorer les conflits que l'on a soi-même provoqués.
Les Quinocéens savent de plus en plus qui est G. Brézellec, ce qu’il cherche et ce qui l’intéresse.
Aux prochaines élections municipales, on le verra probablement se représenter, pas en tête de liste, mais juste derrière W. Abbest, ou un autre.
Les Quinocéens ne se tromperont plus sur le personnage, ses motivations, sa déloyauté.
Certains me reprochent parfois de prendre trop de hauteur, de ne pas répondre systématiquement aux attaques personnelles, de laisser des calomnies se répandre, sans les combattre.
J’essaye d’éviter d’être tiré vers le bas, de participer à des criailleries de cour d’école.
Je reconnais que j’ai pu faire des erreurs.
Qui n’en fait pas ?
J’ai fait le choix de Saint Quay, car c’est la ville de Saint-Quay-Portrieux et ses citoyens qui sont l’objet de mon engagement. 
Alors, que faire ?
Continuer  encore  2 ans dans un tel climat, en laissant la population prise en otage par un groupe d'opposants élus sur le projet que  nous mettons en œuvre pour la ville, divisés entre eux, mais soudés par la seule volonté de voir partir celui qui leur a permis de siéger au sein de ce Conseil ?
De mon côté, et du côté de notre équipe, nous prenons nos responsabilités. 
Nous proposons la démission de l'ensemble du Conseil municipal pour que les Quinocéens  puissent retourner aux urnes et trancher.
Nous sommes prêts à démissionner en bloc. Les opposants sont-ils prêts aussi à prendre leurs responsabilités et à démissionner tous ensemble?
C'est à eux d'en décider et, pour une fois, de faire preuve de courage.
Dans le cas où les élus refuseraient de donner collectivement cette démission, je maintiendrai et je tiendrai.


Dominique Blanc
Maire de Saint Quay Portrieux

dimanche 8 juillet 2012

Qu'est-ce qu'un élu ? Quel est son rôle ?


L'élu est porteur de projets, il s’efforce d’avoir une vision pour sa ville, de prendre de la hauteur ; il bâtit avec ses concitoyens la commune de demain. Il met son ambition au service de tous.

S’agit-il de savoir porter plainte, de savoir menacer ? S’agit-il de querelle, de contentieux, s’agit-il de tribunal ? S’agit-il de marchandage et de cabale ? Non !

Etre élu, c'est construire, et construire avec et pour les autres, pas contre eux. 

L'élu n'est que ce qu'il fait, rien d'autre. Ce sont ses actes qui ont de l'importance, pas lui.

Il ne doit jamais perdre de vue l'intérêt général, l'intérêt de ses administrés. Il ne doit jamais oublier qu'il est à leur service.

L'élu n'a pas non plus pour vocation de voter pour ou contre quelqu'un, mais de voter pour ou contre un projet en fonction de sa pertinence.

L'élu respecte les engagements  pour lesquels il a été élu. Il est fidèle à la parole donnée.
C'est ça la dignité de l'élu, et c'est l'un des plus beaux rôles et des plus difficiles qui soient !

Dominique Blanc
Maire de Saint-Quay-Portrieux